"Ils disent que l'amour rend aveugle. Aujourd'hui je ne crois plus en cette sentence de l'amour... parce que moi je Le vois, je ne vois que Lui. Mes yeux sont bien ouverts et je sais qu'Il est là, pour l'éternité, Il me l'a juré.
Je réajuste ma robe d'un blanc virginal, je suis belle, je me sens belle. Je le cherche encore un peu du regard... Il me voit, je souris... nous nous regardons et nous nous voyons sans la moindre barrière, tout est précis, tout est clair.
J'ai chaud, j'ai froid... Je cours sur un sol qui semble se dérober mais je me sens parfaitement en équilibre sur le chemin que j'ai choisi. Ses yeux pénètrent les miens et le temps s'arrête... un instant.
Dis-moi Oui. Encore ! Dis-moi Oui chaque jour qui nous réveillera l'un à côté de l'autre, dis-moi Oui. Je t'en prie.
Les gens s'agitent autour, je ne les vois plus, j'entends au loin leurs rires étouffés par mon sentiment qui prend tout l'espace... Plus rien n'existe, je suis aveugle oui, c'est vrai.
Nous sommes aveugles Toi et moi, l'amour rend aveugle, c'est peut être vrai finalement...
Mais alors (j'attrape la main que tu me tends et je lève à nouveau mon regard bien ouvert sur Ton visage)...simplement parce que nous ne voyons plus rien d'autre que NOUS."
(Peggy M./Battement d'Cils - 2011)
Eh bien, je dis : oui. L'image et le texte forment un binôme tout à fait pertinent : ils se nourrissent mutuellement. J'aime que tu te sois mises dans la peau de cette mariée. J'aime que tu te laisses aller à l'écriture. J'aime. Simplement. Irons-nous danser sur le ventre du monde ?
RépondreSupprimerMais quel est donc ce sentiment de soulagement et de satisfaction qui entrent en moi alors que pose mon regard sur ton jugement attendu/redouté.
RépondreSupprimerMerci Marco. Tu as réveillé (même si c'est éphémère) un appétit textuel en moi.
Oui, nous irons danser sur le ventre du monde et puis ensuite nous irons nous reposer en son sein.
A beautiful photo of the beautiful lady embarking on a new path in her life. She is so full of hope as your quote so rightly puts it. You are a philosopher and photographer, Peggy! Bravo!
RépondreSupprimerMots et photo....photo et mots se fondent et de caressent... Les mots s'allongent sur le papier
RépondreSupprimerLe froissent dans un doux bruissement de satin
Et s'embrasent... un regard est là
Posé là dans l'attente....
@Steve : Thanks Steve, I wanted to add some words to support a little more the image. (a philosopher ? wooooooow !!!) Kisses
RépondreSupprimer@Mie : pour une fois, j'ai laissé aller ma plume... Merci pour ton soutien ! Bisous
Superbe ma chérie. Ton œil, Ta plume... quel talent.. C'est un "petit" bout de femme vraiment étonnant que tu nous fais là. Bisous
RépondreSupprimerUn texte magnifique et une image ravissante, son regard vers son amour est envoutant!!! Belle journée Peggy, bisousss.
RépondreSupprimerPeggy, parfois je n'arrive pas à acceder à ton blog, hier on me disait qu'il n'existait plus ! des bugs je suppose......j'aime tes photos de mariées, douces, sensibles, poétiques et avec un superbe texte tu peux faire un très bel album de mariage pour l'intéressée !
RépondreSupprimerbisous et belle journée !
Je vous remercie, oui, j'avais envie d'y ajouter des mots et c'est avec les encouragements d'une tierce personne (je l'en remercie également) que j'ai osé allier photos et mots.
RépondreSupprimerJ'ai regardé la photo puis lu le texte , ta photo restait alors en surimpression dans mon esprit.
RépondreSupprimertrès beau et émouvant mariage de la photo et des mots , Phil
J'ai eu le même problème qu'Anna moi aussi... enfin me voici, me voilà ! Joli texte assorti d'un beau travail photographique... tout cela se marie à la perction (of course !). Grosses bises à toi. :-)
RépondreSupprimerUn superbe mouvement amorcé, et le laçage dans le dos si métaphorique !
RépondreSupprimerMonsieur va avoir du boulot ce soir pour enlever la robe !!!!
RépondreSupprimerLes non-dits se lisent dans le regard, ces non-dits exprimés et qui disent tout d'un bonheur d'un jour à prolonger une vie entière.
RépondreSupprimerJe suis heureuse de retrouver la beauté de tes mots.
Bonne semaine Peggy.